Pas question je ne vous en parlerai pas ! Depuis des jours et des jours, on nous rebat les oreilles avec cette histoire… stop ! Lâchez-moi les escarpins, please !

C’est vrai ça, que ce soit à la télé, à la radio, dans les journaux, on frise littéralement l’overdose.

Ah les journalistes, quels personnages singuliers ! Autant leur profession, que dis-je… leur sacerdoce, est nécessaire, voire indispensable, autant ils peuvent nous donner la nausée lorsqu’ils confondent journalisme et voyeurisme.

Et je ne parle pas là de ceux branchés people, non, je parle de ceux qui se targuent d’être de vrais, de purs journalistes d’investigation.

Ils racontent, ils fouillent (les poubelles souvent), ils racolent, ils assurent puis démentent, ils supputent puis infirment,  ils certifient puis tempèrent, ils se contredisent sans vergogne, ils brodent comme personne sur des sujets plus brûlants les uns que les autres, et tout ça avec une aisance qui pourrait conférer l’admiration si elle ne devenait aussi lassante.

Ils se repaissent de scandales, avec une indécence qui flirte avec la vulgarité, sous prétexte de, soit disant, nous informer. Quelques soit le domaine d’ailleurs, qu’il soit politique ou sportif, c’est le grand déballage, tout est fait pour attirer le chaland. C’est la course à celui qui donnera en premier l’info, exacte ou infondée, pourvu qu’il surprenne l’auditeur.

Mais, plus grave encore, ils s’indignent que certaines images, qu’ils qualifient volontiers d’avilissantes, soient montrées alors qu’ils les passent en boucle pendant tout un JT ! Je fais référence ici au Play Mobil de l’A2, l’œil gourmand, la lippe frémissante… quelle petitesse.

Ils se vautrent dans le trash comme d’autres se lovent dans les partouzes. A chacun sa messe. L’une donne envie de vomir, l’autre est sensée rimer avec plaisir. Sachant d’ailleurs que certains journalistes ne sont pas les derniers à s’y frotter, leur indignation me fait doucement sourire.

Au fait vous avez des nouvelles des habitants de la zone de Fukushima vous ? Ah ben, moi non plus. Le nuage radioactif semble avoir dévié sa trajectoire : une volute de celui-ci stagne maintenant du côté de Manhattan.

Allez-y Messieurs les Journaleux, continuez donc votre traque, sous prétexte d’exercer votre métier.

Métier ?… vous avez dit métier ?… Comme c’est étrange.

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