Il y a quelques semaines maintenant, une voisine nous téléphone pour nous signaler la présence de cigognes sur un cèdre dans la propriété jouxtant notre appartement.

Ni une, ni deux, nous voilà dans le jardin armés de nos appareils photos.

Whouaaa !!!… trois cigognes sur le cèdre, une autre sur le clocher de l’église !

Mais, mieux que des mots, les photos :

(Cliquer sur les photos pour agrandir)

Paisibles, impassibles, elles se reposaient et cette immobilité tranquille m’a émerveillée. Je les ai z’yeutées jusqu’à ce que la nuit les dissimule à nos regards.

Le lendemain, aux alentours des 6h15, exactement au même endroit que la veille, leurs silhouettes se dégageaient à nouveau dans l’aube naissante. Vingt minutes plus tard, je remarquai qu’une des cigognes se lissait les plumes. Hummm… me suis-je dit, on dirait qu’elles se préparent pour rejoindre leur nouveau pays d’accueil au climat plus tempéré.

Juste avant de partir au travail, vers les sept heures, je suis retournée les voir, presque attristée à la pensée qu’à mon retour elles ne seraient très certainement plus là… si proches.

Une petite anecdote pour clore ce « reportage » animalier ?

En sortant de chez moi, pour aller au bureau,  je rencontre un jeune voisin :

–          Bonjour Loris! Dis, tu as vu les cigognes ?

–          ???? Heu… non !!!!…

–          Viens-voir !

Je fais quelques pas en direction du parking, mon voisin me suit, je pointe le doigt vers le cèdre et……………. les volatiles n’étaient plus là.

En revanche, j’ai bien ciblé les points d’interrogations qui dansaient dans le regard de mon jeune voisin. Et je souris encore à la pensée qu’il doit toujours se demander : « Ouh lààà… je ne sais pas ce qu’elle a fumé, mais c’est de la bonne !!! »

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